Et si vous pouviez croiser un pottok sauvage dans son habitat naturel… sans faire fuir toute la montagne ?

Que vous soyez randonneur curieux ou simple amoureux de la faune basque, voici quand, où et comment vivre cette rencontre rare — en toute discrétion et dans le respect de l’animal.

Pour observer des pottoks sauvages, rendez-vous au Pays Basque, notamment sur les massifs de la Rhune, Baïgura, Artzamendi et Ursuya. Ces petits chevaux vivent en semi-liberté dans ces montagnes. Munissez-vous de jumelles et partez tôt le matin pour maximiser vos chances.



Où et comment voir des pottoks sauvages dans leur milieu naturel ?

Et si vous pouviez croiser un pottok sauvage dans son habitat naturel… sans faire fuir toute la montagne ?

Que vous soyez randonneur curieux ou simple amoureux de la faune basque, voici quand, où et comment vivre cette rencontre rare — en toute discrétion et dans le respect de l’animal.

Les zones les plus fiables pour observer les Pottoks aux Aldudes

Les Pottoks vivent en semi-liberté dans les hauteurs verdoyantes qui entourent la vallée des Aldudes, entre France et Espagne. Mais certains spots sont nettement plus favorables à l’observation, car ils croisent à la fois des zones de pâturage et des itinéraires de randonnée accessibles.

Voici les endroits les plus réputés (et efficaces) pour croiser des Pottoks dans leur habitat naturel :

  • Col de Lindux : Situé à une altitude modérée, ce col est l’un des meilleurs points d’observation. C’est un lieu de passage entre les vallées où les Pottoks se déplacent en petits groupes. Accessible en randonnée depuis le village des Aldudes.
  • Col de Berdaritz : Moins fréquenté, mais souvent plus calme, ce col offre un point de vue dégagé sur les crêtes. On y aperçoit régulièrement des troupeaux de Pottoks, surtout tôt le matin ou en fin de journée.
  • Les pentes du Munhoa : Montagne emblématique du secteur, elle propose plusieurs itinéraires balisés avec de fortes chances de croiser des chevaux sauvages, notamment côté sud, plus exposé au soleil.
  • Chemin de Banca à Urepel : Ce sentier traversant plusieurs zones d’estive est régulièrement fréquenté par des groupes de Pottoks. L’avantage : c’est un chemin relativement accessible, même pour les marcheurs occasionnels.

Pourquoi ces endroits sont-ils stratégiques ?

Les Pottoks, bien qu’habitués à l’humain, restent des animaux semi-sauvages. Ils se déplacent selon les ressources disponibles (herbe, eau) mais aussi selon la tranquillité des lieux. C’est pourquoi les zones légèrement éloignées des axes routiers, mais facilement accessibles à pied, sont les plus propices à une observation réussie.

Ces sites combinent :

  • altitude raisonnable (entre 600 et 1 200 m) ;
  • présence d’eau ou d’herbage ;
  • faible fréquentation touristique, surtout en dehors de juillet-août.



Quels sont les meilleurs spots pour croiser des Pottoks en liberté ?

Spot pottoks

Type de visiteurSpot recommandéNiveau de difficulté
Famille avec enfantsPlateau de BeherobiaFacile
Photographe natureCol de Lindux ou IparlaMoyen à soutenu
Amateur de randos longuesCrêtes d’Iparla ou SorogainDifficile
Touriste presséBeherobia ou Lindux (rapide)Facile à moyen

Si vous pensez qu’il suffit de lever les yeux en marchant pour apercevoir un Pottok sauvage, détrompez-vous.

Ces chevaux montagnards discrets aiment l’espace, la tranquillité, et surtout, certains endroits bien précis. Voici les spots incontournables pour les voir sans rater l’expérience.

1. Le Col de Lindux : la valeur sûre

Situé à 1 200 mètres d’altitude, le col de Lindux est l’un des endroits les plus connus et fiables pour croiser des Pottoks. Le lieu offre un panorama à couper le souffle, mais surtout, c’est un point de passage naturel pour les troupeaux.

  • Accès : depuis les Aldudes, via une randonnée d’environ 2h30 A/R.
  • Avantage : grande visibilité, idéal pour les photos.
  • Fréquentation : modérée hors saison, un peu plus dense en été.

2. Les crêtes d’Iparla : sauvage et spectaculaire

Pour les plus aventureux, les crêtes d’Iparla sont un véritable sanctuaire pour les Pottoks. On y croise régulièrement des troupeaux entiers, surtout au printemps et à l’automne.

  • Accès : randonnée au départ de Bidarray, prévoir 4 à 5 heures.
  • Avantage : atmosphère unique, nature préservée.
  • À noter : terrain escarpé, déconseillé aux familles avec enfants.

3. Plateau de Beherobia : spot accessible et familial

C’est l’un des meilleurs compromis entre accessibilité et authenticité. Ce plateau pastoral entre Banca et les Aldudes accueille souvent des petits groupes de Pottoks.

  • Accès : en voiture jusqu’au col, puis marche facile de 20-30 min.
  • Avantage : parfait pour les familles ou les visiteurs en court séjour.
  • Petit plus : possibilité de pique-nique avec vue sur la vallée.

4. Sentier entre Urepel et le Col de Sorogain

Peu connu, ce chemin de crête offre pourtant une concentration exceptionnelle de Pottoks au printemps, lors de la transhumance locale. C’est un spot “secret” conseillé par de nombreux habitants.

Conseil : prévoir des jumelles pour mieux repérer les groupes éloignés.

Accès : départ depuis Urepel, boucle de 3h environ.

Avantage : peu fréquenté, ambiance très locale.



Quelle est la meilleure période pour voir des Pottoks aux Aldudes ?

Les Pottoks ne posent pas toute l’année devant les randonneurs. Comme tout animal semi-sauvage, ils suivent les saisons… et la météo locale.

Alors, quand prévoir votre visite pour mettre toutes les chances de votre côté ?

Printemps (avril à juin) : le moment idéal

Au printemps, les pâturages redeviennent verts et les Pottoks redescendent des altitudes élevées, notamment pour profiter de l’herbe tendre des prairies ouvertes. C’est la meilleure période pour les voir facilement, parfois même depuis des chemins proches des villages.

  • Moins de touristes, plus de calme.
  • Lumières parfaites pour la photo.
  • Fréquentation modérée = chevaux plus visibles.

Été (juillet-août) : possible mais plus incertain

Durant l’été, les Pottoks cherchent la fraîcheur et la tranquillité. Ils remontent donc souvent vers les crêtes, dans des zones moins accessibles à pied ou très exposées.

  • Possible d’en voir, mais plus tôt le matin ou en toute fin de journée.
  • Privilégier les spots en altitude comme le col de Lindux ou Iparla.
  • Plus de randonneurs = chevaux plus farouches.

Automne (septembre-octobre) : période calme et favorable

Souvent négligée, l’arrière-saison est pourtant excellente pour l’observation. Les Pottoks sont encore actifs, les températures sont douces, et les sentiers sont quasi déserts.

  • Meilleur moment pour les randos longues.
  • Visibilité excellente grâce aux paysages dégagés.
  • Moins d’encombrement touristique.

Hiver : peu recommandé

Les Pottoks peuvent être aperçus, mais ils sont moins nombreux dans les zones accessibles. Ils se replient dans des coins plus isolés, souvent inaccessibles sans équipement ou en dehors des sentiers balisés.



Quelles randonnées faciles pour observer les Pottoks autour des Aldudes ?

Randonnées pour voir les Pottoks Aldudes

Pas besoin d’être un montagnard aguerri pour espérer croiser un Pottok. Certains itinéraires sont accessibles à tous, bien balisés, et placés sur leurs zones de passage privilégiées.

ItinéraireDuréePoints d’intérêt principauxPublic conseillé
Circuit pastoral de Beherobia1h30 à 2hPrairies ouvertes, vue sur la valléeFamilles, enfants, visiteurs peu sportifs
Sentier du Col de Lindux (Aldudes)2h30 aller/retourCrêtes ouvertes, nature préservée, pâturagesDébutants, randonneurs occasionnels
Boucle de Banca vers les estives1h45Paysage mixte : forêt + prairie, tranquillitéAdultes, couples, seniors actifs

Voici une sélection de balades douces où la rencontre avec les Pottoks est plus qu’un hasard heureux.

1. Le circuit pastoral de Beherobia

  • Durée : 1h30 à 2h
  • Dénivelé : faible
  • Intérêt : prairies ouvertes, troupeaux visibles dès le départ
  • Public : familles, enfants, visiteurs non sportifs

C’est l’un des circuits les plus accessibles, avec une vue imprenable sur la vallée. On y croise régulièrement des groupes de Pottoks broutant paisiblement à proximité.

2. Le sentier du Col de Lindux (depuis les Aldudes)

  • Durée : 2h30 A/R
  • Dénivelé : modéré
  • Intérêt : traversée de pâturages et crêtes ouvertes
  • Public : marcheurs débutants à intermédiaires

Ce chemin bien balisé permet une immersion rapide en pleine nature. Les chances d’y voir des Pottoks sont élevées, notamment en début ou fin de journée.

3. Boucle de Banca vers les estives

  • Durée : 1h45
  • Dénivelé : moyen
  • Intérêt : paysage mixte forêt + prairie, très calme
  • Public : adultes, couples, seniors actifs

Moins connue, cette boucle est idéale pour ceux qui veulent éviter la foule tout en découvrant un coin nature authentique.




Comment se comporter face à un Pottok sauvage ?



Croiser un Pottok sauvage, c’est un peu comme tomber sur une star locale : on est émerveillé, mais il ne faut pas perdre la tête. Même si ces petits chevaux basques ont l’air paisibles, ils vivent en liberté et méritent un comportement responsable de la part des visiteurs.

  • Restez silencieux et à distance (10 m minimum)
  • Ne coupez pas leur chemin ni leur groupe
  • Ne les nourrissez jamais
  • Observez-les en respectant leur tranquillité

Observer, oui. Approcher, non.

Le premier réflexe, souvent, c’est de vouloir s’approcher. Mauvaise idée. Les Pottoks ne sont ni domestiqués ni dressés à tolérer le contact humain. S’ils se sentent menacés, ils peuvent fuir… ou réagir.

  • Gardez une distance d’au moins 20 à 30 mètres.
  • Utilisez des jumelles ou un zoom pour les observer.
  • Ne coupez jamais la route à un troupeau.

Ne jamais les nourrir

Même si la tentation est grande de leur tendre une pomme ou du pain, nourrir les animaux sauvages est interdit et néfaste pour leur santé. Cela modifie leur comportement et peut les rendre dépendants de la présence humaine.

  • Pas de restes de pique-nique, pas de nourriture “bio” : leur régime est naturel.
  • Un Pottok qui s’habitue à l’humain devient vulnérable.

Garder le silence et éviter les mouvements brusques

Les Pottoks ont l’ouïe fine et réagissent aux sons aigus ou inhabituels. Pour ne pas les effrayer :

  • Évitez de parler fort ou de crier.
  • Marchez lentement, sans gestes brusques.
  • Coupez votre musique si vous écoutez quelque chose pendant la balade.

Respecter leur espace vital

Les Pottoks vivent en petits groupes familiaux. Les mères peuvent être très protectrices envers leurs poulains. Il est crucial de ne jamais tenter de caresser ou d’interagir avec un jeune.

  • Laissez-les évoluer librement.
  • Ne vous placez jamais entre deux chevaux.